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Tuesday, February 3, 2009

De Perth à Melbourne!

Après un mois d'absence, nous revoilà avec nos aventures.

Je crois qu'on vous avait laissé avec un gros questionnement existentiel: qu'est-ce que les australiens mangent comme repas de noël? Et bien voilà, les 40 degrés Celsius suggèrent un repas plutôt de style BBQ avec salades. Tout va sur le BBQ, du gros steak aux fruits de mer. Quel délice! On a été chanceux, malgré le manque d'amis ici, on a quand été très occupé. Dîners de noël à profusions. Tous ont été super.


Entre noël et jour de l'an, on s'est permit une petite excursion en traversier vers Rottnest Island, une destination très reconnue par les gens de Perth, spécialement dans le temps de fêtes. On a été là avec deux québecois avec qui Gab a étudié à la Polytechnique qu'on a croisé par hasard tout d'abord à Darwin, et maintenant à Perth: Stephanie et Simon. Ca nous a fait du bien a toute la gang de parler en bon québecois, surtout pendant le temps des fêtes. Pour revenir à l'ile, c'était fait pour le touriste. Pas de voitures permises alors le meilleur moyen de déplacement était le vélo, bien entendu, au grand bonheur de Gab. Des routes mais sans moteurs! Génial. Les paysages étaient particulièrement délectables et l'eau extrêmement claire! Seul le vent a donné la raison au groupe de se plaindre... Parce que c'est jamais parfait.


Une fois revenu sur Perth, nous avons eu la confirmation dernière minute de la visite de Marie-Andrée (une de mes amies très proche, Karo dit) sur le continent des kangourous. Je dois vous dire que Marie-Andrée détient maintenant la palme d'or pour son soutient aux voyageurs pour deux années consécutives. Et oui, elle est belle et bien la même Marie-Andrée que celle qui nous a rendu visite l'année passée en Nouvelle-Zélande. Donc après tous ces repas succulents de noël, c'est le party du nouvel an qui s'annonce. On fête ça comment? À l'aéroport. Et oui, le vol à Marie-Andrée arriva le 31 décembre 2008 à 11h45pm. On a eu droit à un super décompte annoncé au micro de l'aéroport entouré de parfaits inconnus. Plutôt étrange! Ce qui est dommage, c'est d'avoir Marie de l'autre côté des douanes, toute seule. Sniff! Une fois sortit de là, on décide d'au moins aller voir ce qui se passe en ville pendant qu'il y a encore de l'action. Wow! Y en a du monde dans les rues. Du monde chaud aussi évidement. Marie me confirme que je ne suis pas folle, les filles ici s'habillent vraiment trop "fancy" pour sortir. On dirait une soirée gala. Pis les gars bien normal en jeans et en t-shirt. Contente que le Québec ne soit pas encore comme ça (Gab dit: moi, ca m'allait très bien!).

Les jours suivants ont été un peu plustouristiques. La visite de la prison de Fremantle avec sa maussade salle de pendaison. La prison a été en fonction jusque dans les années 90. Impressionnant. Ensuite, la jetée de Busselton et une visite rapide à un couple d'amis Australien avec qui nous avons travaillé qui passaient leurs vacances de noël dans le coin. Nous avons aussi fait la tentative de voir d'autres dauphins dans le Discovery Centre de Bunbury. Évidemment, après s'être levé à 5h30AM et conduit pour être la au levé du soleil, ils sont absents après 4h d'attente.







Ensuite vient la région de Margaret

River dont nous avions tant entendu

parlé pour ses vignobles et ses "spot" de surf. Je dois avouer comprendre l'engouement des gens pour cette jolie petite ville. En plus, ils font de la bonne crème glacée. Un peu de surf pour Gabriel et quelques petites marches sur le bord de l'Océan Indien dans ce coin. Gab a aussi pour la première fois utilisé son nouveau harpon; assez pour une petite portion titillante...








Nous avions aussi entendu parler d'une marche dans les arbres. Une immense forêt de Karri avec une passerelle à 40m du sol qui te donne une belle vue aérienne des alentours. Ils ont même construit la passerelle de façon à répéter le mouvement des arbres avec le vent. Quelques mois sans grimpe nous amènent finalement au Centenial Tree. Un arbre de 60 mètres de haut avec tour d'observation sur le top. Les marches sont des tiges d'acier ancrées dans le tronc aux 2 pieds. Disons que je conseille aux cœurs sensibles de s'abstenir de monter. Ces tours d'observations avaient été crées anciennement pour détecter les feux de forêt de plus loin. Marie a dû regarder vainement ses lunettes de soleil faire un vol plané de 40 mètres. Fort heureusement les lunettes ont été retrouvées dans un buisson dans le bas de l'arbre.


Bon assez le niaisage, passons aux choses sérieuses. De la vrai grimpe avec une mise en scène de plus incroyable sur le bord de la mer. C'est dans le coin d'Albany qu'on la trouvé. Le seul "hick" c'est que la marche d'approche est 1h30 dans du sable lousse, mais une fois arrivé c'est impressionnant. La parois donne directement sur l'océan. Pour accéder au début des voies, on doit descendre en rappel et le tout avec d'énormes vagues frappant les parois. Ensuite l'escalade... Trop fort! Pis la grimpe vraiment plaisante. Moi qui trippe pas "crack" j'avoue bien avoir aimé les voies d'escalade là-bas (Gab dit: on en a pas fait assez... grrr).




Un petit arret a Esperance avec ses superbes plages de sable blanc. Il n'y a pas grand chose a dire la dessus, mais je voulais vraiment mettre une photo ou deux.






Et maintenant c'est notre partie du voyage tant convoité!!!??? Un 2250km de (comme dirait Marie) "fucking boring road" incluant une section de 146.6 km de route parfaitement droite. Marie détient le record pour la conduite de celle-ci. Quel exploit! Au moins il n'a pas fait dans les 40 degrés pour ces trois jours-là. Pour nous dégourdir avant notre arrivée à Adelaide (pour notre seconde fois), on a décidé de faire une tite marche dans le coin du Mt-Remarkable. En ville, nous avons aussi pris le temps de voir notre ami Milton, un gentil homme que l'on avait rencontré en Nouvelle-Zélande, qui partage son temps entre l'Australie et la NZ. Milton a une allure typique de ce qu'on peut s'imaginer d'un "trucker" imposant, mais sympathique avec une poignée de main à t'écrabouiller la tienne (Phil, t'as de la compétition!). Il est par contre d'une douceur et d'une générosité infaillible. Ca nous a tellement fait du bien de le voir. Il est pour nous, un peu comme ce symbole de sécurité et de paternité. Il nous écrit même une fois de temps en tems pour s'avoir où nous sommes et si tout va bien. Il est vraiment génial, un gros nounou.

De retour sur la route Gertrude a finalement eu son premier bris mécanique majeur. Ce pépin nous a amené à une petite ville dans le milieu de nul part avec des sueurs froides en prime (ok, Marie et moi avons eu des sueurs froides). Voir l'article suivant sur Tailem Bend pour ceux qui osent ou plutôt ceux qui on le temps. Et nous voilà repartit avec un nouveau morceau pour Gerty (je garde la pièce mystère pour ceux qui vont lire le prochain article, ha).


Mt-Arapiles est l'un des paradis de l'escalade en Australie et était pour nous un must (influence de Gab ici)! Dans une topographie assez plane, Mt-Arapiles est visible à des kilomètres. Disons qu'on ne pouvait pas trop se tromper de direction. J'avoue n'avoir pas eu trop d'attente envers ce spot, mais il m'a plu immédiatement une fois arrivé. Très relaxe avec un camping à la base protégé du soleil par des arbres (!!!), des parois pas trop hautes (35 à 100m) et des voies très intéressantes. Un vrai charme. Ensuite fut la visite des Grampians, un autre spot d'escalade très populaire pour l'escalade en Australie et qui n'est qu'à quelques kilomètres du Mt-Arapiles. Je dois avouer que ca m'a impressionné beaucoup plus. Pis il faisait si chaud au soleil. On a pas trouvé une belle voie de moins de 2 longueurs de corde. Moi qui a le vertige est très fière d'avoir tout de même réussi toutes mes voies (ok Gab les choisissait facile aussi) de 70 à 96 mètres de haut. Gabriel aurait bien voulu en faire beaucoup plus, mais bon le temps passe et Marie repart déjà bientôt avec

beaucoup de routes encore à faire. On y reviendra

Gab.






La fête de l'Australie est le 26 janvier et nous avions comme mission de fêter avec les gens d'ici. Nous étions donc à la recherche d'un village ou ville où fêter. On décide donc de se dirige de nouveau vers la cote océanique pour arriver vers une petite (mini) ville du nom de Port-Fairy. Quelle belle découverte. Les petits resto, cafés et boutiques de toutes sortes. Marie et moi avons décidé de faire les boutiques le temps que Gab nous attrape du bon petit poisson. On a fait de belles rencontres avec des artisans de la place. Malheureusement le village est trop petit et il ne semble pas avoir de party, mais la dame du camping nous informe que la ville organise un petit cinéma plein air avec un film original de la région de Melbourne. Bah! Pourquoi pas. On se dirige donc vers le "centre ville" armé de nos sleeping bag et matelas pour rendre l'expérience plus confortable (du moins pour nos fesses). Arrivez au coin d'une rue qui semble être principale on remarque des gens attroupés devant... nul autre qu'un camion de marchandise avec toile sur le côté. Trop drôle. Et le film, c'est Pharlap. Go Bobby Go. Je crois n'avoir jamais ris autant devant un film qui se dit sérieux. C'est l'histoire d'un cheval qui gagnait toujours dans les courses à chevaux. Il aurait coursé il y a plusieurs années à Melbourne. Faut comprendre que pour les Australiens, les courses de chevaux est pris très au sérieux. Le Melbourne Cup est un évènement très important dans l'année. "It's the race that stops the nation". Ca fait penser à la formule 1, mais version un jour et avec classe. Certaines filles portent pour l'événement des chapeaux gigantesques et forts originaux. Je crois qu'elles en font des concours avec prix. Bref, le film est à voir juste pour comprendre un peu la frénésie de ce "sport".

Maintenant arrive la parti de route la plus intéressante de tout le voyage. Je parle pour moi évidement vu que je ne conduis pas (je vous dis, pire qu'une femme au volant), mais la "Great ocean road" à la réputation d'être une des plus belle route au monde. J'avais particulièrement hâte à ce moment aussi, car il y a à voir sur cette route une des icones les plus populaires de l'Australie: les douze apôtres. Les douze apôtres (il en reste 8 maintenant) sont en fait des morceaux de terre qui sont en retrait dans l'océan dû à l'érosion du sol par la mer et le vent. Ils sont malheureusement exposés encore plus aux intempéries maintenant seuls en mer et sont en train de disparaître les uns après les autres. Un jour ,ces milliers de touristes qui débarquent sur le bord de la route vont se demander pourquoi tous ces points de vue ont été créés. Le mauvais côté de cette route c'est d'être dans la voiture, les trois coudes à coudes avec une chaleur suffocante à rouler à 60km heure dû aux courbes prononcées. Un beau 34 degrés à l'ombre (au soleil, on a calculé 48 degrés). Le pavage fondait, Gertrude y a laissé des traces de pneus.

On arrive maintenant près de Melbourne où bientôt Marie-Andrée nous quittera à nouveau. C'est avec moins de tristesse cette fois-ci qu'on la laissera à l'aéroport car je sais qu'il nous reste que 2 mois avant d'être de retour au Canada. Pour ceux qui se posait la question, notre vol pour Vancouver arrive le 1 avril 2009 . Ensuite, environ un mois de voyage dans l'ouest canadien. Comme ca la prochaine fois que les gens me demanderont comment c'est le Canada, je vais pouvoir être apte à répondre.

Bon c'est assez, vous pouvez retourner à vos occupations principales. Avis aux intéressés, il y a un article suivant celui-ci qui raconte un peu une anecdote loufoque d'une pièce à changer sur Gerty.

Horror at Wolf creek!? Non, Nightmare at Tailem Bend!

Bon voila notre histoire principal. Palpitations et sueurs froides incluses. Bon j'y vais (version longue que vous sentiez bien la terreur).

Nous quittons donc Adelaide avec dans l'idée de nous rendre vers l'intérieur des terres vers le parc d'état du Mt-Arapiles que plusieurs nous avait recommandé pour de l'escalade. Je demande en chemin de nous arrêter quelques secondes pour une photo. La photo prise, nous sommes prêt à partir et ça y est, le moment que nous redoutions tous arriva. Gertrude (Gerty pour les intimes), notre super Gertrude, refuse de démarrer. Merde!!!! De qu'est-cé!!?? Après quelques minutes de gogossage, Gabriel déclare qu'il ne sait pas ce qui se passe exactement (Gab est en passant l'électricien, le mécano, le conducteur et bien d'autre dans notre voyage), mais il semble que Gerty a pas de jus. On croit que c'est la batterie (et on espère que c'est juste quelque chose dans ce genre-là). Un bon samaritin (suspect no.1) s'arrête et nous offre de nous "booster", ce qui fait la job parce que Gerty roule a nouveau.

Arri
ve à un petit village, on réalise que, soit on s'est trompé de chemin, soit que bizarrement le village à décider d'investir dans un traversier au lieu d'un pont. Je veux dire que le chemin (désolé, l'autoroute secondaire) s'arrête brusquement dans une rivière et reprend tout bonnement de l'autre côté. On coupe le moteur le temps que le bateau arrive de notre côté. Le moment venu, le moteur ne reprend pas. Merde. Merde. Merde. Après quelques essaies, Gab décide de profiter de la tite pente avant le traversier pour "jumpstarter" le moteur. Le conducteur du bateau (suspect no.2)voyant notre problème nous conseil une petite place dans la prochaine ville que nous croisons où il y aurait, par heureux hasard, des batteries à moitié prix. Bizarre!!??

Nous voilà donc en chemin vers l'inconnu, nous voilà en chemin vers... Tailem Bend (on entend ici la musique de
suspense évidement). Bon nous arrivons donc au magasin en question avec batterie en spéciale. Le monsieur du magasin nous dit que finalement c'est pas la batterie (il faut quand même penser à la changer), mais probablement l'alternateur qui ne fonctionne pas. Il nous conseil donc d'aller voir la "cour à scrap" pour en trouver un usagé moins cher au lieu d'aller voir l'électricien du village. Gab nous laisse donc au "centre ville" en attendant. Sur le chemin du retour, Marie et moi croisons Gabriel qui est dans une camionnette d'un parfait inconnu. Il s'arrête finalement pour nous dire qu'ils partent plus loin voir chez le gars (suspect no.3) si lui aurait pas un alternateur sur une autre vieille voiture. Le gars était en même temps que Gab à la cour à ferraille et lui offre tout bonnement son alternateur? Bizarre. Ca m'a fait drôle de voir Gabriel partir dans une autre voiture. Je commence à stresser un peu là. Le monde est étrange ici. Finalement, il revient en un morceau. Ouf! Mais pas de pièce. On doit par contre commander la pièce de l'électricien qui n'arrivera que le lendemain matin.

Tailem Bend est un tit village dans le milieu de nul part avec absolument rien à faire. Même pas de plage. Vu le manque de chose palpitante à faire, Marie et moi décidons donc de partir à pied et de faire le lavage de vêtements. La tâche accompli et prêtes à repartir de la buanderie du camping (qui est d'ailleurs à plus de 3km du "centre ville"), Gabriel se pointe la binette accompagné d'un homme (suspect no.4) dans une voiture et qui no
us dis: "êtes-vous prêtes? Le reste vous l'étendrez sur la corde à linges chez ma femme." Marie et moi: "Gab? C'est qui lui?". Gab de répond: "Il nous offre l'hospitalité. Je sais pas trop, le monsieur c'est pointer à la van et nous propose de la mettre dans son garage pour qu'on y passe la nuit". Nous voilà donc, Marie et moi à se décrocher un regard en coin. On embarque tout de même dans la voiture car l'homme à l'air de s'impatienter un peu. et Gabriel à l'air si enthousiaste. Voyons voir! Finalement il s'arrête quelques instants chez sa femme pour arroser de façon grossière ses plantes et lui dis (à sa femme ou plutôt à la dame qui se tient là): "les filles vont utilisées ta corde à linge". Elle était en plein processus d'étendre le sien déjà. Pas de "bonjour" ni de "salut chérie". Marie et moi se regarde à ne rien y comprendre: "Gab, c'est quoi qui se passe?". Gab: "je sais pas, mais c'est correct". Finalement on se retrouve tous dans la voiture à nouveau en direction de Gerty au moins, mais sans sa femme. Ken, l'homme en question, nous explique que ca fait deux ans qui n'habite plus avec sa femme et qu'il a comme occupation de surveiller et d'entretenir certains établissement dans le village. Il nous dit finalement qu'il veut apporter la van dans le grand hangar qu'il occupe lui même juste un peu plus loin. "Gab? Je suis pas sur que je veux que la van soit DANS le hangar. On peut peut-être la mettre derrière, non? Il est bizarre le monsieur". Gabriel convainc donc le monsieur de placer Gerty derrière comme ca notre super panneau solaire va continuer à chercher. Bien jouer Gab! L'homme n'est pas très facile d'approche et Marie et moi commençons sérieusement à se questionner.

Le hangar est en fait un ancien abattoir à poules. Oui, je vous niaise pas, c'est un abattoir. Quoi de plus lugubre. Pis le soir qui commence à tomber. Ahh! Mais qu'est ce qu'on fait là! Ken nous montre que les toilettes sont
complètement au fond d'un long corridor sombre (ok il n'était pas si long ni si sombre, mais bon...). Mise en scène. L'endroit n'est pas malpropre, mais on voit qu'il n'est plus en fonction non plus. Comme un projet abandonné. Les bottes de travail blanches avec les noms des gens à qui elles appartenaient sont encore là à attendre. La machinerie aussi. Pas vraiment sale, mais là elle aussi à attente. Je commence à penser à me préparer un petit sac avec quelques petits trucs au cas où. Au cas où quoi Karo???!! Ben voyons. Je commence à être paranoïaque. Je décide de m'être utile et de cuisiner. Voilà Ken qui se pointe avec trois petit contenant à crème glacée. "Vous en voulez?" Marie et moi ne se regardent pas, mais je la sens elle aussi pas trop certaine de l'offre (nous qui adorons la crème glacée. Merde) "Non merci". Gabriel, juste pour nous contredire en prend un. "Gab, qu'est-ce que tu fais. C'est peut-être empoisonné?" "Ben voyons les filles". Pis il le mange. Y se passe rien pour l'instant, mais... Je sais pas, mais c'est fou ce que deux esprits tordus de fille peuvent faire comme paranoïa. Marie nous avoue qu'elle a même déjà penser à un chemin pour s'échappe si jamais on a à se sauver dans le milieu de la nuit. Pis moi avec mon idée de petit sac déjà prêt à partir. Quel duo on fait. Pis Gab qui se fou de notre gueule. Après le souper, il nous propose de venir s'asseoir avec lui dans le hangar (abattoir, abattoir, abattoir) pour des biscuits. Merde c'est des biscuits petits bonhommes pain d'épice. Comment je vais faire pour refuser. Gab en prend un et Marie aussi, je suis donc obliger dans prendre un aussi. Pis de la marde s'ils sont empoisonner (et oui j'y est sérieusement penser, parano vous pouvez le dire) Mais le pire c'est sa façon de nous dire: "ah merde, j'y est coupé la tête à celui-là" (évidement il parle du biscuit, mais le ton qu'il a prit) Marie m'a avoue qu'elle a attendu que Ken mange son biscuit avant de prendre le sien. Et oui, elle m'a dit ca. Ensuite Ken nous propose tout bonnement un tour de l'abattoir (j'entends la musique de Psycose là, pas vous?). Et Ken qui nous dit en s'approchant de la porte: "Préparez-vous à courir les filles-là". (ahhhhhhhhh! il est fou ce monsieur) Il nous montre bien comment chaque appareils fonctionnent qui passe de l'ébouillantement des poulets par l'égorgement pour finir avec la sorti des trippes. J'avais sérieusement le goût de partir.

J'ai commencé à relaxer quand il nous a expliqué qu'il avait été engagé par une compagnie qui reprend l'abattoir dans quelques mois pour surveiller l'équipement contre le vol. Il connaissait bien l'équipement car c'est lui qui avait formé les prédécesseurs, mais que la compagnie avait fait faillite. Les anciens employés ont donc commencé à voler l'équipement pour la revendre car ils n'avaient pas été payés. Ken est donc employé à surveiller le reste de la marchandise pour les acheteurs de l'abattoir. En fait ce que Ken voulait, s'était de la compagnie pour la nuit. Dans ce trou perdu avec des gens qui veulent de l'équipement d'une si grande valeur, tu veux peut-être de la compagnie en effet. J'ai finalement dormi sur mes deux oreilles SANS me faire un petit sac de voyage. Le lendemain Gab est partit avec Ken chercher l'alternateur. En attendant, sa femme est venu faire sa marche matinale jusqu'au hangar et on a discuté les filles ensemble. Et on est reparti l'esprit un peu plus tranquille